Qui est réellement Mark Zuckerberg - Fondateur de FaceBook
LaSpirale67
vendredi 15 janvier 2021
Mark Zuckerberg, qui est-il réellement ?
mercredi 18 novembre 2020
Que cachent l’Agenda 21 et l’Agenda 2030 des Nations Unies ?
Que cachent l’Agenda 21 et l’Agenda 2030 des Nations Unies ?
L’Agenda 21 / Développement durable sont des termes inventés par David Rockefeller (et/ou Lester Brown) dans les années 90. L’argument majeur de l’agenda 21 des Rockefeller : « Pourvoir aux besoins du présent sans compromettre les besoins des générations futures. » Derrière la façade écologique, c’est en réalité une feuille de route pour contrôler toutes les ressources planétaires via des monopoles transnationaux.
Sur l’un des sites qui concernent ce sujet, une phrase est cruciale : « Ce processus marque la naissance d’un nouveau partenariat mondial pour le développement durable. »
Alors que l’appellation « développement durable » nous semble positive, « nouveau partenariat mondial » déclenche notre suspicion. Or, il y a de quoi être suspicieux… Hélas cela fait déjà 26 ans que les directives territoriales et communales de l’Agenda 21 sont mises en application dans les 178 pays qui ont signé cet accord au Sommet de la Terre de Rio en 1992.
Pas un seul domaine de notre quotidien n’échappe à ces directives mondiales. Chaque projet implémenté est un pavé de plus sur la route d’un totalitarisme mondialisé pour les 178 pays signataires.
Fin du droit de propriété
Rosa Koire, retraitée, a dirigé les expertises des domaines immobiliers commerciaux pour les transports de l’état californien pendant 28 ans. Témoin privilégiée des diverses utilisations des terrains individuels ou publics, elle expose ouvertement les impacts du développement durable sur les droits des propriétaires et sur les libertés individuelles.
C’est au cours de disputes légales, à n’en plus finir, qu’elle découvre la source du chaos créé par des suites de plans de restructuration des terres dans les communes de sa région et partout ailleurs dans le monde : U.N. Agenda 21. Une sorte de nouvel ordre mondial pour le 21ème siècle. Son livre « Behind The Green Mask : U.N. Agenda 21 » (Derrière le Masque de l’Écologie : L’Agenda 21 de l’ONU) révèle des orientations fascistes sous couvert de discours écologique feutré.
Elle écrit sur son site :
« On pourrait croire à de la science-fiction ou à une théorie conspirationniste mais ça n’est pas le cas. L’Agenda 21- Développement durable de l’O.N.U. c’est le projet d’actions implémenté dans le monde entier pour répertorier et contrôler toutes les terres, toutes les mers, tous les minéraux, toutes les plantes, tous les animaux, toutes les constructions, tous les moyens de production, toute l’énergie, toute l’instruction, toutes les informations et tous les êtres humains dans le monde. C’est un inventaire des stocks ainsi que leur contrôle. »
Sommet de Rio
Établi lors de la Conférence des Nations-Unies sur l’Environnement et le Développement en 1992 à Rio De Janeiro au Brésil (Sommet de la Terre), l’Agenda 21 est un guide de mise en œuvre du développement durable pour le 21ème siècle. Les nations qui se sont engagées pour sa mise en place doivent l’appliquer aux niveaux national, régional et local.
L’Agenda 21 est structuré en 4 sections et 40 chapitres.
Rosa Koire est interviewée pour le Show Veritas, son discours très éclairant sur ce qui se passe pour nous aujourd’hui. Sa vue d’ensemble lève le voile sur de nombreux domaines. On comprend beaucoup mieux que tout se tient. Tout d’un coup, tout ce qui cloche devient logique et « normal » pour les décideurs de ce plan.
Extraits de l’interview de Show Veritas :
« Les textes de l’Agenda 21 sont présents dans tous les projets généraux des villes et des régions. Nous sommes nombreux à appuyer l’ONU dans ses efforts de paix et nous sommes peu à savoir que les Nations-Unies ont des règlementations très spécifiques pour l’utilisation des terres, règlementations suivies dans chaque ville, chaque région et chaque état dans le monde. Ce projet s’appelle Agenda 21 (développement durable) et il est basé sur le communautarisme. Nous entendons parler du développement durable mais rarement de l’Agenda 21. »
Accords de libre-échange = Agenda 21
Nous devons comprendre ce qu’est la mondialisation…c’est la standardisation de tous les systèmes (transports, distribution des ressources, éducation, etc.). Il s’agit de tout « harmoniser » pour mieux mondialiser.
Tous les accords de libre échange (NAFTA, TTIP, TISA) font partie du noyau de l’Agenda 21. En 1955 ou 56, c’est l’Union Européenne qui a commencé avec l’accord sur l’acier et le charbon. Aujourd’hui, 28 pays ont donné leur souveraineté à la Commission Européenne.
Le TTP (Trans Pacific Partnership) est au départ un projet secret mis en route il y a une dizaine d’années entre les US et 11 pays du Pacifique, l’équivalent pour l’Europe étant le pacte transatlantique
Ces projets sont fondamentalement toujours les mêmes, le dessein est de transcender les lois nationales avec les accords internationaux afin d’harmoniser toutes les lois. Les projets ou directives existent dans le monde entier et leur but est de mondialiser.
Du local au mondial
En 1995, le conseiller à la présidence, Agnew Brezinski déclara :
« Vous ne pouvez pas avoir une mondialisation globale en une seule étape, vous devez régionaliser… et les accords sont là pour ça : établir des régions dont les frontières extérieures s’accorderont avec les frontières nationales qui elles-mêmes s’accorderont avec les directives internationales. »
« Le plan est une approche globale mise en œuvre localement, c’est pourquoi vous n’entendez pas parler de l’Agenda 21, cependant vos infos quotidiennes locales en sont truffées et les gens dans le monde entier en sont affectés. C’est une combinaison de la Chine communiste, de l’ancienne URSS et de l’Allemagne nazie, une sorte de communautarisme ».
Méga-cités et zones sauvages
Un autre but du plan est de regrouper les populations dans des méga-cités où ils peuvent être contrôlés. Les lois et les règlements des grandes villes sont faits internationalement pour faciliter la création des mégapoles (toutes les mêmes) dans le monde entier.
Afin de vous inciter à quitter les zones rurales de nouveaux projets y sont implantés, ce qui rend les développements individuels prévus difficiles ou impossibles à réaliser ; pour exemples l’arrêt des bus scolaires, la fermeture d’écoles ou d’hôpitaux etc.
Cela est en cours partout dans le pays mais comme ça se passe de commune en commune, les citoyens ne réalisent pas que c’est un plan global mondial, c’est le même partout. Les gens qui l’implémentent en installant les projets sont vos voisins. Les projets sont présentés de façon à ce que vous trouviez tout cela très bien. L’idée principale est de faire que les gens pensent que ce sont leurs idées. Les changements apparaissent prometteurs au départ, comme de nouveaux trottoirs ou lampadaires etc. puis vous verrez que les lampes sont souvent hors d’usage, que les arbres peu entretenus de vos parcs meurent, que les routes défoncées ne sont plus remises en état…parce qu’il n’y a pas d’argent.
Ces plans furent conçus pour altérer l’économie des villes et créer des mégapoles à la place.
Les écoles locales fermeront peu à peu ainsi que les petites entreprises de quartier. La chute de l’économie est faite pour détruire la stabilité financière de la classe moyenne.
Détruire le monde rural
« Le mantra développement durable » ne cesse de nous dire que nous usons la nature, nous devons nous limiter pour les ressources, nous devons prendre les transports en commun et toutes ces restrictions sont faisables dans les villes.
C’est très bien, mais vivre en grande banlieue ou en milieu rural deviendra très difficile. Vous aurez à payer des taxes supplémentaires pour pouvoir conduire votre voiture, les écoles seront loin, les services publics absents, etc. Le but est de concentrer les populations dans des habitats standardisés de méga-cités.
Un Agenda fait pour les multinationales
Les multinationales comme Exxon ou Monsanto, Kraft veulent le moins d’obstacles possibles pour le transport de leurs marchandises sur les 5 continents et ces lois leur sont favorables. Ces entreprises mastodontes souhaitent que les 7 milliards d’êtres humains puissent acheter leurs produits, pas seulement les pays riches. De plus, elles n’entendent pas payer des salaires élevés. Elles visent à mettre fin à la compétition en possédant toutes les innovations et inventions. En nivelant par le bas, les pays riches consommeront moins mais les pays en développement seront tirés vers le haut pour les nouveaux marchés (Inde, Brésil, Russie, Chine). Les économies de ces pays seront développées et les nôtres seront freinés. Souvenons-nous que c’est un plan mondial et que tout cela (l’essor des pays pauvres) est un bonus majeur pour les multinationales.
Monsanto vise le monopole
« Des entreprises mondiales comme Monsanto sont plus puissantes que les régions, communes et gouvernements. Elles peuvent orienter les évènements dans le monde entier. C’est ce que fait Monsanto (qui est membre du Conseil pour le développement durable) en interdisant la récupération naturelle des semences. C’est un exemple de l’implémentation mondiale du plan.
Ce plan sera totalement implémenté, c’est un projet totalitaire extrêmement restreint. Ces changements sont mis en œuvre pour contrôler tous les aspects de nos vies et pour nous désorienter. L’éducation actuelle est programmée en tant que système de livraison de pensée unique pour le plan.
Le projet s’effectue comme il a été prévu. Ce n’est pas une théorie conspirationniste, c’est un fait conspirationniste signé par votre gouvernement, implémenté avec les finances de votre région et de votre commune, avec la participation financière du ministère des transports, avec les fonds alloués au développement durable. Toutes ces organisations y participent ainsi qu’une bonne partie de nos impôts. »
Détruire la classe moyenne pour accélérer la relocalisation vers les « smart cities »
« Pour atteindre la durabilité, telle que décrite par l’ONU, les pays les plus riches doivent être nivelés par le bas en faveur des pays les moins aisés donc les lois doivent s’harmoniser, les frontières doivent laisser circuler les produits et les personnes. Les gens le font déjà, s’ils travaillent pour une grosse boite et que celle-ci déménage, ils déménagent aussi. Le changement d’école n’est plus un problème puisque les programmes s’harmonisent également.
Le but de tout cela est à terme de vider les campagnes et de relocaliser le maximum de personnes dans de gigantesques centres urbains écologiques appelés « smart cities » ou villes intelligentes reliées à la « smart grid », le réseau intelligent des compagnies énergétiques (ERDF, Lyonnaise des eaux, etc.) truffés d’antennes et d’appareils émettant des ondes électromagnétiques cancérigènes. On comprend alors mieux la férocité avec laquelle les autorités veulent imposer les compteurs LINKY. »
Détruire les exploitants agricoles
« Une des stratégies utilisée pour vider les campagnes est d’augmenter progressivement les taxes foncières des zones rurales, et d’appauvrir les agriculteurs, les éleveurs et tous les petits producteurs fermiers en employant la « stratégie de l’édredon ». Il s’agit de supprimer leur aides, en les accablant de contraintes et en dévalorisant leurs produits pour ainsi les mettre à genoux et les forcer à vendre leur propriétés et terres pour une bouchée de pain…
L’objectif est de permettre à des multinationales comme Monsanto, spécialisées dans les OGM, de s’approprier les terres rurales afin de prendre en charge toute l’agriculture française. »
https://vk.com/video449615396_456239110
Source :
https://en.wikipedia.org/wiki/Agenda_21
http://www.un.org/sustainabledevelopment/fr/development-agenda/
https://sustainabledevelopment.un.org/content/documents/Agenda21.pdf
http://www.morpheus.fr/cachent-lagenda-21-nations-unies-transition-energetique/
samedi 31 octobre 2020
La feuille de route 2021 pour la suite de la plan demie traduite
samedi 3 octobre 2020
REPORT OF AIR FORCE RESEARCH REGARDING THE "ROSWELL INCIDENT" July 1994
RÉSUMÉ
L '«incident de Roswell» fait référence à un événement qui aurait eu lieu en juillet 1947, au cours duquel les forces aériennes de l'armée (AAF) auraient récupéré les restes d'un «disque volant» écrasé près de Roswell, au Nouveau-Mexique. En février 1994, le General Accounting Office (GAO), agissant à la demande d'un membre du Congrès du Nouveau-Mexique, a lancé un audit pour tenter de localiser les enregistrements d'un tel incident et de déterminer si les enregistrements le concernant étaient correctement traités. Bien que l'effort du GAO ait consisté à examiner un certain nombre d'agences gouvernementales, l'accent était apparemment mis sur l'armée de l'air. SAF / AAZ, en tant que point de contact central du GAO dans cette affaire, a lancé une recherche systématique des bureaux actuels de l'armée de l'air ainsi que de nombreux centres d'archives et d'archives qui pourraient aider à expliquer cette question. La recherche a révélé que "l'incident de Roswell" n'était même pas considéré comme un événement OVNI avant la période 1978-1980. Auparavant, l'incident avait été rejeté parce que l'AAF avait initialement identifié les débris récupérés comme étant ceux d'un ballon météorologique. Par la suite, divers auteurs ont écrit un certain nombre de livres affirmant que non seulement les débris d'un vaisseau spatial extraterrestre avaient été récupérés, mais aussi les corps des occupants extraterrestres de l'engin. Ces affirmations continuent d'évoluer aujourd'hui et l'armée de l'air est désormais régulièrement accusée de se livrer à une «dissimulation» de cet événement supposé.
La recherche n'a trouvé aucun dossier dans les bureaux existants de l'Armée de l'Air qui indiquait une «dissimulation» par l'US Air Force ou toute indication d'une telle récupération. Par conséquent, les efforts ont été intensifiés par les chercheurs de l'Armée de l'Air à de nombreux endroits où les enregistrements de la période en question étaient stockés. Les dossiers examinés n'ont révélé aucune augmentation des opérations, de la sécurité ou de toute autre activité en juillet 1947, indiquant qu'un tel événement inhabituel pourrait s'être produit. Des dossiers ont été localisés et minutieusement explorés concernant un projet de ballon alors TOP SECRET, conçu pour tenter de surveiller les essais nucléaires soviétiques, connu sous le nom de Projet Mogul. De plus, plusieurs membres du personnel du projet survivants ont été localisés et interrogés, tout comme la seule personne survivante qui a récupéré des débris sur le site d'origine de Roswell en 1947, et l'ancien officier qui a initialement identifié l'épave comme un ballon. La comparaison de toutes les informations développées ou obtenues a indiqué que le matériel récupéré près de Roswell était compatible avec un ballon et très probablement à partir de l'un des ballons Mogul qui n'avait pas été récupéré auparavant. Les efforts de recherche de l'Air Force n'ont révélé aucun enregistrement de la récupération de corps «extraterrestres» ou de matériel extraterrestre.
INTRODUCTION
L'implication de l'Armée de l'air dans l'incident présumé lié aux OVNIS populairement connu sous le nom d '«incident de Roswell» a commencé à la suite d'un article du Washington Post du 14 janvier 1994 (Atch 1) annonçant l'intention du membre du Congrès Steven Schiff de créer un bureau de comptabilité générale ) effort pour résoudre cette question controversée. Ayant déjà été impliqué dans de nombreuses demandes de la loi sur la liberté de l'information (FOIA) et du Congrès sur des "aéronefs inhabituels", y compris les objets volants non identifiés (OVNI), le directeur, Surveillance de la sécurité et des programmes spéciaux, Bureau du secrétaire de l'armée de l'air, ( SAF / AAZ) pensait que l'armée de l'air serait impliquée dans tout effort du GAO impliquant ce sujet.
Ainsi, à la fin de janvier 1994, la SAF / AAZ a dirigé son équipe de recherche / déclassification, SAF / AAZD, pour tenter de localiser tout document officiel relatif à cette question. Ces efforts de recherche initiaux se sont concentrés sur les documents de l'Agence de recherche historique de l'armée de l'air (AFHRA), Maxwell AFB, AL, l'Agence de sécurité de l'armée de l'air (AFSA) à Kirtland AFB, NM et la National Archives and Records Administration (NARA).
Le 15 février 1994, le GAO a officiellement notifié au secrétaire à la Défense William J. Perry qu'il entamait un audit des politiques et procédures du ministère de la Défense (DoD) pour l'acquisition, la classification, la conservation et l'élimination des documents officiels du gouvernement traitant de ballon météorologique, aéronef et accidents similaires (Atch 2). Cette notification a ensuite été transmise à l'Inspecteur général du Département de la défense qui a à son tour informé officiellement les secrétaires des services et les autres parties concernées de l'audit dans une note du 23 février 1994 (Atch 3). Ce mémorandum indiquait que "le GAO est impatient de répondre à la demande du représentant Schiff et de dissiper toute inquiétude selon laquelle le DoD ne répond pas". C'étaient les premiers documents officiels du gouvernement américain qui indiquaient que le but du GAO était de passer en revue "les incidents de crash impliquant des ballons météorologiques et des aéronefs inconnus, tels que des OVNIS et des avions étrangers, et (2) les faits impliquant le crash rapporté d'un OVNI en 1949 (sic, 1947) à Roswell, Nouveau-Mexique ... (et un) prétendu camouflage du DoD. "
Une réunion d'entrée des parties potentiellement concernées a eu lieu dans les bureaux de l'inspecteur général du DoD le 28 février 1994. Au cours de cette réunion, on a appris que, alors que l'audit examinerait officiellement les dossiers d'un certain nombre de DoD (et peut-être d'autres Entités de la branche), l'essentiel de l'effort serait axé sur les registres et les systèmes de la Force aérienne. L'audit a reçu officiellement le code GAO 701034 et intitulé «Procédures de gestion des dossiers traitant des incidents de ballons météorologiques, d'avions inconnus et de collisions similaires». Bien que ce titre officiel paraisse assez large, il n'y a pas eu de malentendu sur le fait que le but réel était de tenter de localiser des archives et / ou des informations sur «l'incident de Roswell». Cet incident, expliqué plus tard plus en détail, traitait généralement de l'affirmation qu'en juillet 1947, les forces aériennes de l'armée américaine (USAAF) ont récupéré une soucoupe volante et / ou ses occupants extraterrestres qui se seraient écrasés près de Roswell, au Nouveau-Mexique. Lorsque l'USAAF est finalement devenue l'US Air Force (USAF) en septembre 1947, l'US Air Force a hérité de l'équipement, du personnel, des dossiers, des politiques et des procédures de l'AAF. Dans ce cas particulier, l'armée de l'air a également hérité de l'allégation selon laquelle elle avait «dissimulé» l '«incident de Roswell» et a continué de le faire pendant les 47 années suivantes.
Au sein de l'armée de l'air, le Bureau de l'assistant administratif du secrétaire de l'armée de l'air (SAF / AA) est responsable à la fois des procédures de gestion de l'information (SAF / AAI) et de la politique et de la surveillance de la sécurité (SAF / AAZ). En raison de cette organisation, SAF / AA était l'entité logique pour assister le GAO dans son audit et SAF / AAZ a été officiellement désignée comme point de contact central pour cette entreprise (Atch 4). Par la suite, l'assistant administratif de l'époque, M. Robert J. McCormick, a publié un mémorandum de mission daté du 1er mars 1994 (atch 5), à un certain nombre de bureaux actuels de l'état-major et du Secrétariat de l'air qui pourraient éventuellement avoir des dossiers relatifs à un tel incident si, en fait, quelque chose s'était réellement passé. Cette recherche de documents a été délibérément limitée aux registres et systèmes de l'Armée de l'air puisque:
a) L’Air Force n’avait pas le pouvoir d’obliger d’autres organismes à examiner leurs dossiers;
(b) La Force aérienne n'aurait aucun moyen de surveiller la complétude de ses efforts si elle le faisait; et
(c) l'effort global était la tâche et la responsabilité du GAO - et non de la Force aérienne.
Au cours du processus d’information avec le GAO, il a été appris que cet audit avait effectivement été réalisé à la demande expresse du membre du Congrès Steven Schiff du Nouveau-Mexique. Auparavant, le membre du Congrès Schiff avait écrit au Bureau de liaison législatif du Département de la Défense pour obtenir des informations sur "l'incident de Roswell" et avait été informé qu'il faisait partie de l'ancien "Projet Bluebook" d'OVNI qui avait été précédemment remis à NARA par l'armée de l'air . Le membre du Congrès Schiff a appris par la suite de NARA que, bien qu'ils aient effectivement eu le matériel «Bluebook», «l'incident de Roswell» ne faisait pas partie de ce rapport. Le membre du Congrès Schiff, percevant apparemment qu'il avait été "bloqué" par le DoD, a alors généré la demande pour l'audit susmentionné.
C'est dans ce contexte que les efforts de recherche et d'assistance suivants ont été menés à l'appui du GAO. Ce rapport est destiné à être la réponse officielle finale de la Force aérienne à ce sujet.
"L'INCIDENT DE ROSWELL" - CE QUI A ÉTÉ SIGNALÉ À L'ORIGINE EN 1947
La préoccupation moderne avec ce qui a fini par être appelé les objets volants non identifiés (OVNI) a en fait commencé en juin 1947. Bien que certains chercheurs pro-OVNIS soutiennent que les observations d'OVNIS remontent à l'époque biblique, la plupart des chercheurs ne contesteront rien dans l'histoire des OVNIS. peut comparer avec le phénomène qui a commencé en 1947. Ce qui a été plus tard caractérisé comme "la vague d'OVNI de 1947" a commencé avec 16 observations présumées qui ont eu lieu entre le 17 mai et le 12 juillet 1947, (bien que certains chercheurs affirment qu'il y a eu jusqu'à 800 observations pendant cette période). Fait intéressant, «l'incident de Roswell» n'a pas été considéré comme l'un de ces événements de 1947 avant la période 1978-1980. Il n'est cependant pas contesté que quelque chose s'est passé près de Roswell en juillet 1947, car cela a été rapporté dans un certain nombre d'articles de journaux contemporains; les plus célèbres étaient les éditions du 8 juillet et du 9 juillet du Roswell Daily Record. L'édition du 8 juillet rapportait «RAAF capture une soucoupe volante sur un ranch dans la région de Roswell», tandis que l'édition du lendemain rapportait «Ramey vide la soucoupe Roswell» et «Éleveur harcelé qui a trouvé« soucoupe »désolé d'avoir dit à ce sujet».
La première histoire rapportait que l'officier du renseignement du 509th Bomb Group, stationné à Roswell AAF, le major Jesse A. Marcel, avait récupéré un "disque volant" sur les terres de portée d'un éleveur non identifié dans les environs de Roswell et que le disque avait été «transporté par avion au quartier général supérieur». Cette même histoire a également rapporté qu'un couple de Roswell a affirmé avoir vu un gros objet non identifié voler près de leur domicile le 2 juillet 1947.
L'édition du 9 juillet du journal notait que le brigadier-général Roger Ramey, commandant de la huitième force aérienne à Forth Worth, au Texas, a déclaré qu'après examen, les débris récupérés par Marcel étaient considérés comme un ballon météorologique. L'épave a été décrite comme un "... paquet de papier d'aluminium, de poutres en bois cassées et de restes en caoutchouc d'un ballon ...... L'histoire supplémentaire de" l'éleveur harcelé "l'a identifié comme étant WW Brazel du comté de Lincoln, au Nouveau-Mexique. Il a affirmé que lui et son fils, Vemon, ont trouvé le matériel le 14 juin 1947, lorsqu'ils "sont tombés sur une grande zone d'épave brillante composée de bandes de caoutchouc, de papier d'aluminium, d'un papier assez dur et de bâtons." certains des débris le 4 juillet et. "... le lendemain, il a entendu parler pour la première fois des disques volants et s'est demandé si ce qu'il avait trouvé pouvait être les restes de l'un d'eux." Brazel s'est ensuite rendu à Roswell le 7 juillet et a contacté le shérif, qui a apparemment averti le major Marcel. Le major Marcel et «un homme en civil» ont ensuite accompagné Brazel chez lui pour ramasser le reste des pièces. L'article racontait en outre que Brazel pensait que le matériau:
"... aurait pu être aussi grand qu'un dessus de table. Le ballon qui le soutenait, si c'est ainsi qu'il fonctionnait, devait mesurer environ 12 pieds de long, sentit-il, mesurant la distance par la taille de la pièce dans laquelle il sat. Le caoutchouc était de couleur gris fumé et dispersé sur une zone d'environ 200 mètres de diamètre. Lorsque les débris ont été rassemblés, le papier d'aluminium, le papier, le ruban adhésif et les bâtons formaient un paquet d'environ trois pieds de long et de 7 ou 8 pouces d'épaisseur, tandis que le caoutchouc faisait un paquet d'environ 18 ou 20 pouces de long et environ 8 pouces d'épaisseur. En tout, il a estimé que le lot entier aurait pesé peut-être cinq livres. Il n'y avait aucun signe de métal dans la région, la nuit qui a été utilisée pour une moteur et aucun signe d'hélices d'aucune sorte. Bien qu'au moins une ailette en papier ait été collée sur une partie du papier d'aluminium. Il n'y avait aucun mot sur l'instrument, bien qu'il y ait des lettres sur certaines des pièces. Un ruban adhésif considérable et un ruban avec des fleurs imprimées dessus avait été utilisé dans la construction. Aucune ficelle ou fil métallique n'a été trouvé, mais il y avait des œillets dans le papier pour indiquer qu'une sorte de pièce jointe peut avoir été utilisée. Brazel a déclaré qu'il avait précédemment trouvé deux ballons météorologiques dans le ranch, mais que ce qu'il avait trouvé cette fois ne ressemblait en aucune façon à l'un ou à l'autre. "
ÉVOLUTION DE L'ÉVÉNEMENT DE 1947 À AUJOURD'HUI
La conférence de presse du général Ramey et la déclaration de l'éleveur Brazel ont effectivement mis fin à cela comme une question liée aux OVNIS jusqu'en 1978, bien que certains chercheurs sur les OVNIS soutiennent qu'il y avait plusieurs références obtuses à cela dans la littérature de l'ère des années 1950. Roswell, par exemple, n'est pas mentionné dans l'enquête officielle de l'USAF sur les OVNIS rapportée dans Project Bluebook ou ses prédécesseurs, Project Sign et Project Grudge, qui s'est déroulé de 1948 à 1969 (ce que le membre du Congrès Schiff a appris par la suite lorsqu'il a fait son enquête initiale).
En 1978, un article est paru dans un journal tabloïd, le National Inquirer, qui rapporte que l'ancien officier du renseignement, Marcel, a affirmé qu'il avait récupéré des débris d'OVNIS près de Roswell en 1947. Également en 1978, un chercheur sur les ovnis, Stanton Friedman, a rencontré Marcel et a commencé à enquêter sur les allégations selon lesquelles le matériel manipulé par Marcel provenait d'un OVNI écrasé. De même, deux auteurs, William L. Moore et Charles Berlitz, se sont également engagés dans des recherches qui les ont conduits à publier un livre, The Roswell Incident, en 1980. Dans ce livre, ils ont rapporté avoir interviewé un certain nombre de personnes qui prétendaient avoir été présentes à Roswell en 1947 et a déclaré être des témoins de première ou de seconde main d'événements étranges qui auraient eu lieu. Depuis 1978-1980, d'autres chercheurs sur les ovnis, notamment Donald Schmitt et Kevin Randle, affirment avoir localisé et interrogé encore plus de personnes ayant une connaissance supposée d'événements inhabituels à Roswell. Ceux-ci comprenaient des civils et d'anciens militaires.
De plus, l'émission télévisée "Unsolved Mysteries", animée par Robert Stack, a consacré une grande partie d'une émission à une "recréation" des supposés événements de Roswell. De nombreuses autres émissions de télévision ont fait de même, en particulier au cours des dernières années et un film fait pour la télévision sur le sujet devrait sortir cet été. L'idée maîtresse de ces articles, livres et émissions est que «l'incident de Roswell» était en fait le crash d'un engin d'un autre monde, le gouvernement américain l'a récupéré et «dissimule» ce fait au public américain depuis 1947, en utilisant une combinaison de désinformation, de ridicule et de menaces de lésions corporelles, pour ce faire. En général, l'US Air Force porte le poids de ces accusations.
De la description plutôt bénigne de «l'événement» et de la récupération de certains éléments tels que décrits dans les comptes rendus de journaux originaux, «l'incident de Roswell» a depuis pris des proportions mythiques (sinon mystiques) dans les yeux et l'esprit de certains chercheurs, portions des médias et au moins une partie du public américain. Il existe également maintenant plusieurs variantes majeures de «l'histoire de Roswell». Par exemple, il a été initialement signalé qu'il n'y avait eu récupération de débris que sur un seul site. Depuis, cela est passé d'une quantité minimale de débris récupérés dans une petite zone à des charges de débris d'avion provenant de multiples énormes «champs de débris». De même, la description relativement simple des bâtons, du papier, du ruban adhésif et du papier d'aluminium s'est depuis transformée en métaux exotiques avec des hiéroglyphes et des matériaux de type fibre optique. La plupart des versions affirment maintenant qu'il y avait deux sites de crash où des débris ont été récupérés; et sur le deuxième site, des corps présumés d'extraterrestres extraterrestres auraient été récupérés. Le nombre de ces «corps extraterrestres» récupérés variait également. Ces affirmations sont encore compliquées par le fait que les chercheurs sur les OVNIS ne sont pas d'accord entre eux sur l'emplacement exact de ces sites de récupération ou même sur les dates du ou des crash (s) présumé (s).
Cependant, l'AAF était constamment accusé de sécuriser ces sites, d'en récupérer tout le matériel, d'éloigner les habitants et de renvoyer l'épave (et les corps) récupérés à Roswell sous une sécurité extrêmement stricte pour un traitement ultérieur et une exploitation ultérieure.
Une fois de retour à Roswell AAF, il est généralement allégué que des mesures spéciales ont été prises pour notifier les quartiers généraux supérieurs et que des dispositions ont été prises pour que les matériaux récupérés soient expédiés à d'autres endroits pour analyse. Ces emplacements comprennent Ft. Worth, Texas, siège du huitième quartier général de la Force aérienne; peut-être Sandia Base (maintenant Kirtland AFB), Nouveau-Mexique; peut-être Andrews AAF, Maryland, et toujours à Wright Field, maintenant connu sous le nom de Wright Patterson AFB, Ohio. Ce dernier endroit était la maison du "T-2" qui devint plus tard connu sous le nom de Centre de renseignement technique aérien (ATIC) et de Commandement du matériel aérien (AMC), et serait, en fait, un endroit logique pour étudier des matériaux inconnus de tout origine. La plupart des histoires de Roswell qui contiennent la récupération de corps extraterrestres montrent également qu'ils sont expédiés à Wright Field. Une fois que le matériel et les corps ont été dispersés pour une analyse et / ou une exploitation plus approfondie, le gouvernement en général, et l'armée de l'air en particulier, se sont alors engagés à dissimuler toutes les informations relatives à l'accident présumé et à la récupération, y compris l'utilisation de serments de sécurité. aux militaires et le recours à la coercition (y compris les menaces de mort présumées) envers autrui. Ceci, comme théorisé par certains chercheurs sur les ovnis, a permis au gouvernement de garder le fait qu'il existe une vie extraterrestre intelligente du public américain pendant 47 ans. Il aurait également permis au gouvernement américain d'exploiter des matériaux extraterrestres récupérés en les procédant à une ingénierie inverse, fournissant finalement des éléments tels que la fibre optique et la technologie furtive. Les << menaces de mort >>, les serments et autres formes de coercition qui auraient été lancés par le personnel de l'armée de l'air pour empêcher les gens de parler n'ont apparemment pas été très efficaces, car plusieurs centaines de personnes se seraient manifestées (sans préjudice ) avec une certaine connaissance de «l'incident de Roswell» lors d'entretiens avec des chercheurs non gouvernementaux et les médias.
La profondeur apparente des recherches de certains des auteurs et l'étendue de leurs efforts ajoutent une certaine crédibilité aux affirmations qui ont surgi depuis 1978. Cependant, leurs affirmations sont quelque peu atténuées par le fait que presque toutes leurs informations proviennent de rapports verbaux de nombreuses années après l'incident présumé. Bon nombre des personnes interrogées étaient, en fait, en poste à Roswell ou vivaient près de Roswell pendant la période en question, et un certain nombre d'entre elles réclament le service militaire. La plupart, cependant, ont raconté leurs histoires dans leurs années plus âgées, bien après coup. Dans d'autres cas, les informations fournies sont de deuxième ou troisième main, ayant été transmises par un ami ou un parent après le décès du principal. Ce qui manque le plus à toute l'exploration et à l'exploitation de «l'incident de Roswell», ce sont les preuves documentaires ou physiques officielles de toute nature qui soutiennent les affirmations de ceux qui prétendent que quelque chose d'inhabituel s'est produit. À l'inverse, il n'y a jamais eu de preuves documentaires antérieures produites par ceux qui auraient démystifié l'incident pour montrer que quelque chose ne s'est pas produit; bien que la logique dicte que les bureaucraties ne passent pas de temps à documenter les non-événements.
STRATÉGIE ET MÉTHODOLOGIE DE RECHERCHE
Pour assurer la haute direction de l'Air Force qu'il n'y avait pas de fichiers cachés ou oubliés qui pourraient être liés à "l'incident de Roswell"; et pour fournir au GAO les informations les meilleures et les plus complètes disponibles, la SAF / AAZ a élaboré une stratégie fondée sur l'attribution directe de tâches au Bureau du Secrétaire, afin d'obtenir des informations auprès des bureaux fonctionnels et des organisations où ces informations pourraient logiquement être contenues. Cela incluait la direction des recherches dans les bureaux actuels où des projets spéciaux ou inhabituels pourraient être exécutés, ainsi que dans les organisations historiques, les archives et les centres d'archives sur lesquels l'armée de l'air exerçait un certain contrôle. Cependant, les chercheurs ne se sont pas rendus à l'armée américaine pour examiner les enregistrements historiques dans des domaines tels que les lancements de missiles de White Sands, ni au ministère de l'Énergie pour déterminer si son prédécesseur, la Commission de l'énergie atomique, avait des enregistrements d'incidents liés au nucléaire. cela aurait pu se produire à Roswell ou près de celui-ci en 1947. Agir ainsi aurait empiété sur la charte du GAO dans cette affaire. Ce que les chercheurs de l'Air Force ont fait, cependant, a été de rechercher des documents encore sous le contrôle de l'Air Force concernant ces domaines.
Afin de déterminer les paramètres pour la recherche la plus productive de documents, une revue a d'abord été menée sur les principaux travaux concernant «l'incident de Roswell» disponibles dans la littérature populaire. Ces travaux comprenaient: The Roswell Incident, (1980) de William Moore et Charles Berlitz; «Crashed Saucers: Evidence in Search of Proof» (1985) par Moore; The UFO Crash at Roswell, (I 99 1) par Kevin Randle et Donald Schmitt; The Truth About the UFO Crash at Roswell, (1994) également par Randle et Schmitt; The Roswell Report: A Historical Perspective, (1991), George M. Eberhart, rédacteur en chef; "The Roswell Events", (1993) compilé par Fred Whiting- Crash at Corona (1992) par Stanton T. Friedman et Don Berliner, ainsi que de nombreux autres articles écrits par une combinaison de ce qui précède et d'autres chercheurs. Collectivement, ce qui précède représente les écrivains "pro" d'OVNIS qui prétendent que le gouvernement est engagé dans un complot. Il n'y a pas de livres spécifiques écrits entièrement sur le thème que rien ne s'est passé à Roswell. Cependant, Curtis Peebles dans Watch the Skies! (1994) ont discuté du développement de l'histoire des OVNIS et de la croissance des revendications ultérieures en tant que phénomène. Il y a également eu des recherches sérieuses ainsi qu'un certain nombre d'articles détaillés écrits par des soi-disant «démystificateurs» de Roswell et d'autres incidents, notamment Philip J. Klass qui écrit le bulletin d'information The Skeptical Inquirer, et Robert Todd, un chercheur privé. Les préoccupations et les revendications de tous les auteurs ci-dessus et d'autres ont été prises en compte lors de la recherche dans les archives de l'USAF.
Il a également été décidé, en particulier après une revue de la littérature populaire ci-dessus, qu'aucune tentative spécifique ne serait faite pour tenter de réfuter, point par point, les nombreuses affirmations faites dans les diverses publications. Beaucoup de ces affirmations semblent être des ouï-dire, non documentées, prises hors de leur contexte, intéressées ou autrement douteuses. De plus, bon nombre des auteurs ci-dessus ne sont même pas d'accord sur diverses revendications. La controverse sur la ou les dates de l'incident allégué, l'emplacement exact des prétendus débris et l'étendue de l'épave est la plus notable des affirmations déroutantes et en constante évolution. De telles divergences dans les revendications ont rendu la recherche beaucoup plus difficile en augmentant considérablement le volume de documents à rechercher.
L'exemple suivant illustre un exemple de tentative de traitement de réclamations douteuses: l'un des livres populaires mentionnés qui a été examiné affirmait que les auteurs avaient soumis les noms et les numéros de série de "plus de deux douzaines" de membres du personnel stationnés à Roswell en juillet 1947 , à l'Administration des anciens combattants et au Département de la Défense pour confirmer leur service militaire. Ils ont ensuite énuméré onze de ces personnes par leur nom et ont posé la question «Pourquoi ni le département de la Défense ni l'administration des vétérans n'ont-ils des archives de l'un de ces hommes alors que nous pouvons documenter que chacun a servi à Roswell Army Air Field. Cette affirmation avait l'air sérieuse et la SAF / AAZD a été chargée de vérifier ces onze noms au Centre des dossiers du personnel à Saint-Louis. En utilisant uniquement les noms (puisque les auteurs n'ont pas énuméré les numéros de série), le chercheur a rapidement trouvé des enregistrements facilement identifiables avec huit de ces personnes. Les trois autres avaient des noms si communs qu'il aurait pu y avoir de multiples possibilités. Il est intéressant de noter que l'une des personnes "disparues" répertoriées avait un rapport d'accident dans ses dossiers indiquant qu'il était décédé en 195 1, tandis que les écrivains affirmaient l'avoir interrogé (ou une personne du même nom) en 1990.
Alors que la recherche de documents historiques était en cours, il a été décidé de tenter de localiser et d'interroger plusieurs personnes identifiées comme encore vivantes qui pourraient éventuellement répondre aux questions générées par la recherche. Cela n'avait jamais été officiellement fait auparavant, bien que la plupart des personnes contactées aient déclaré avoir également été contactées dans le passé par certains des auteurs énumérés ou d'autres chercheurs privés. Afin de contrer d'éventuels futurs arguments selon lesquels les personnes interrogées «dissimulaient» encore du matériel en raison de serments antérieurs en matière de sécurité, les personnes interrogées ont reçu l'autorisation du secrétaire de l'armée de l'air ou du haut responsable de la sécurité de l'armée de l'air qui permettre la discussion d'informations classifiées, le cas échéant, ou les libérer de toute restriction préalable à l'examen de la question, le cas échéant. Là encore, l’accent a été mis sur l’interrogatoire de personnes susceptibles d’aborder des questions spécifiques soulevées par la recherche et aucune considération n’a été prise pour essayer de localiser chaque témoin présumé qui aurait été contacté par les différents auteurs. Par exemple, l'une des personnes interrogées jugée indispensable pour obtenir une déclaration officielle signée et sous serment de Sheridan Cavitt, lieutenant-colonel de l'USAF (retraité), qui est le dernier membre vivant des trois personnes universellement reconnues avoir récupéré du matériel du Foster Ranch. D'autres ont également été interrogés au fur et à mesure que l'information se développait (discutée en détail plus tard). De plus, dans certains cas, des survivants de personnes décédées ont également été contactés pour tenter de localiser divers dossiers qui auraient été détenus par la personne décédée.
Même si la recherche de l'Armée de l'air a commencé à l'origine en janvier 1994, la première affectation officielle à l'échelle de la Force aérienne a été dirigée par le mémorandum du 1er mars 1994 de la SAF / AA (Atch 5) et a été adressée aux éléments actuels de l'état-major aérien qui être le dépositaire probable de tous les documents, en particulier si quelque chose de nature extraordinaire était impliqué. Cela signifiait que la recherche ne se limitait pas aux matériaux non classés, mais inclurait également les enregistrements de la classification et de la compartimentation les plus élevées.
Les bureaux spécifiques de l'état-major / secrétariat de la Force aérienne interrogés comprenaient les éléments suivants:
(a) SAF / AAI, Direction de la gestion de l'information
(b) SAF / AQL, Direction de l'électronique et des programmes spéciaux
(c) AF / SE, sécurité de l'armée de l'air
(d) AF / HO, historien de l'armée de l'air
(e) AF / IN, Air Force Intelligence (y compris Air Force Intelligence Agency - AFIA, et le National Air Intelligence Center, NAIC)
(f) AF / XOW, Direction de la météo
(g) (ajouté ultérieurement) Le Bureau des enquêtes spéciales de l'armée de l'air (AFOSI)
En plus des bureaux du personnel aérien et du Secrétariat susmentionnés, la SAF / AAZ a également examiné les dossiers classifiés appropriés pour tout lien avec cette question. En ce qui concerne les documents hautement classifiés, il convient de noter que tous les programmes qui utilisent des mesures ou des contrôles de sécurité améliorés sont connus sous le nom de programmes d'accès spécial (PAS). L'autorité pour de tels programmes provient du décret exécutif 12356 et passe du ministère de la Défense aux services via la directive DoD 5205.7. Ces programmes sont mis en œuvre dans la Force aérienne par la directive politique 16-7 et l'instruction de la Force aérienne 16-701. Ces directives contiennent des exigences détaillées pour contrôler et rendre compte, de manière très stricte, de tous les SAPS. Cela comprend un rapport du Secrétaire de l'Armée de l'Air au Secrétaire de la Défense (et finalement au Congrès) sur tous les SAP soumis pour approbation, et une attestation qu'il n'y a pas de programmes «de type SAP» en cours d'exécution. Ces obligations de déclaration sont stipulées dans le droit public.
Il s'ensuit alors que si l'Armée de l'Air avait récupéré un certain type de vaisseau spatial extraterrestre et / ou de corps et l'exploitait à des fins scientifiques et technologiques, alors un tel programme serait exploité comme un SAP. SAF / AAZ, le bureau central de tous les SAP de l'armée de l'air, a une connaissance et une supervision de la sécurité de tous les SAP. SAF / AAZ a déclaré catégoriquement qu'il n'existe pas de programme (s) d'accès spécial concernant les vaisseaux spatiaux extraterrestres / extraterrestres.
De même, le secrétaire de l'armée de l'air et le chef d'état-major, qui dirigent le comité de surveillance des programmes spéciaux qui supervise tous les programmes sensibles de l'armée de l'air, n'avaient aucune connaissance de l'existence d'un programme de ce type impliquant ou lié aux événements de Roswell. ou la prétendue technologie qui en aurait résulté. Outre l'irrégularité évidente et l'illégalité de la conservation de ces informations auprès des plus hauts responsables de l'armée de l'air, cela serait également illogique, car ces fonctionnaires sont responsables d'obtenir des fonds pour les opérations, la recherche, le développement et la sécurité. Sans financement, un tel programme, opération ou organisation ne pourrait pas exister. Même garder un tel fait «camouflage» dans une sorte de «statut de gardien» passif impliquerait de l'argent. Plus important encore, cela impliquerait les gens et créerait de la paperasse.
Le 1er mars 1994, l'attribution des tâches SAF / AA susmentionnée a généré des réponses négatives (Atch 6-12) de tous les destinataires; c'est-à-dire que tous les bureaux ont déclaré qu'ils n'avaient aucune information expliquant l'incident. Par conséquent, ces réactions négatives ont conduit à une augmentation des recherches historiques déjà en cours dans les centres d'archives et les archives.
L’équipe d’examen de la déclassification SAF / AAZD a systématiquement effectué une recherche approfondie dans le centre d’archivage et de documentation. Cette équipe est entièrement composée de membres de la Réserve de la Force aérienne qui ont une formation approfondie et une expérience dans l'examen à grande échelle des dossiers. (Les efforts antérieurs incluent la revue de déclassification de l'Asie du Sud-Est, la déclassification des enregistrements POW / MIA et l'examen des enregistrements de la Gulf War Air Power Survey). Les membres de l'équipe avaient tous les autorisations de sécurité requises pour les informations classifiées et avaient l'autorité du secrétaire de l'Armée de l'air pour déclassifier tout document classifié qu'ils ont trouvé et qui pourrait être lié à Roswell. Le SAF / AAZD a effectué des examens dans un certain nombre d'endroits, notamment: les Archives nationales à Washington, DC; le Centre national des dossiers du personnel, St. Louis, MO; les Archives nationales, Suitland, MD, le Centre national des archives, Suitland, MD; Laboratoire de recherche navale, Washington, DC; Centre fédéral des archives, Ft Worth, TX; les archives de l'INSCOM, Ft. Meade, MD; Musée national de l'air et de l'espace, Washington, DC; Agence de recherche historique de l'armée de l'air, Maxwell AFB, AL; Centre d'histoire de l'armée de l'air, Bolling AFB, DC; Phillips Laboratory, Hanscom AFB, MA, et Kirtland AFB, NM; Laboratoire de Rome, Griffiss AFB, NY; et la Bibliothèque du Congrès, Washington, DC.
Une liste des zones d'enregistrement spécifiques recherchées est jointe en tant que Atch 13. Les zones comprenaient tous les domaines qui, logiquement, pourraient contenir des références aux activités de Roswell AAF pendant la période en question. On s'attend à ce que les détracteurs de cet effort se plaignent qu '"ils n'ont pas recherché le groupe d'enregistrements x, la case y ou la bobine z, etc.; c'est là que se trouvent les vrais enregistrements!" De telles plaintes sont inévitables et il n'y a aucun moyen possible que les millions d'enregistrements sous le contrôle de l'armée de l'air puissent être recherchés page par page. L'équipe s'est efforcée d'effectuer des recherches logiques dans les endroits où des enregistrements seraient probablement trouvés. Ils ont été aidés dans cette tâche par des archivistes, des historiens et des spécialistes de la gestion des documents, y compris des personnes expérimentées qui ont continuellement travaillé dans les systèmes d'archives de l'armée et de l'armée de l'air depuis 1943. L'équipe a également fouillé certaines zones d'enregistrement qui ont été recommandées par des chercheurs privés sérieux tels que Robert Todd, qui avait indépendamment obtenu une connaissance presque encyclopédique de la complexité des systèmes d'enregistrement de l'Armée de l'air, en particulier en ce qui concerne ce sujet.
Il n'est pas surprenant que l'équipe de recherche ait trouvé le nombre habituel de problèmes dans de nombreux centres d'archives (en particulier à Saint-Louis) avec des documents mal classés, perdus ou égarés, des documents erronés ou la rupture de groupes de disques au fil des ans et le réenregistrement dans différents systèmes. Cela comprenait, par exemple, une petite quantité de "fichiers décimaux" manquants du 509th Bomb Group à Roswell qui couvraient les années 1945-1949, qui étaient marqués sur l'index comme "détruits". Les chercheurs ont noté qu'il n'y avait aucun modèle d'anomalies trouvées et que la plupart des écarts étaient mineurs et cohérents avec ce qu'ils avaient trouvé dans le passé sur des projets similaires.
CE QUE L'INCIDENT DE ROSWELL N'ÉTAIT PAS
Avant de discuter des résultats positifs spécifiques que ces efforts ont révélés, il convient d'abord de discuter de ces choses, comme l'indiquent les informations dont dispose l'armée de l'air, que «l'incident de Roswell» n'était pas:
Un accident d'avion
De toutes les choses qui sont documentées et suivies au sein de la Force aérienne, parmi les plus détaillées et scrupuleuses figurent les accidents d'avion. En fait, les enregistrements d'accidents aériens remontent aux premières années de vol militaire. Des dossiers et rapports de sécurité sont disponibles pour tous les accidents ayant entraîné des dommages graves, des blessures, la mort ou une combinaison de ces facteurs. Ces enregistrements comprennent également des incidents impliquant des aéronefs expérimentaux ou classifiés. Les dossiers de l'US Air Force ont montré qu'entre le 24 juin 1947 et le 28 juillet 1947, il y avait eu cinq accidents au Nouveau-Mexique seulement, impliquant des avions A-26C, P-5 IN, C-82A, P-80A et PQ-14B; cependant, aucun de ceux-ci n'était à la (les) date (s) en question ni dans la (les) zone (s) en question.
L'un des domaines supplémentaires spécifiquement énoncés par le GAO dans ses efforts était de traiter de la façon dont l'Armée de l'Air (et d'autres) a spécifiquement documenté. ".. ballon météorologique ... et autres incidents de collision." Dans ce secteur, les efforts de recherche ont révélé qu'il n'y avait aucun dossier de sécurité aérienne concernant les collisions de ballons météorologiques (tous les ballons météorologiques «s'écraseraient» tôt ou tard); cependant, il existe des dispositions pour générer des rapports de «crashs» comme des incidents de sécurité au sol dans le cas peu probable qu'un ballon blesse quelqu'un ou cause des dommages. Cependant, ces registres ne sont conservés que pendant cinq ans.
Un crash de missile
Un missile écrasé ou errant, généralement décrit comme un V-2 allemand capturé ou l'une de ses variantes, est parfois présenté comme une explication possible des débris récupérés près de Roswell. Étant donné qu'une grande partie de ces tests effectués à White Sands à proximité étaient secrets à l'époque, il serait logique de supposer que le gouvernement gérerait tout incident de missile sous une sécurité stricte, en particulier si l'accident se produisait sur un terrain privé. Cependant, d'après les dossiers examinés par l'armée de l'air, rien n'indiquait que c'était le cas. Bien que la majeure partie des dossiers d'essais restants soient sous le contrôle de l'armée américaine, le sujet a également été très bien documenté au fil des ans dans les dossiers de l'armée de l'air. Il n'y aurait aucune raison de garder ces informations classifiées aujourd'hui. L'USAF n'a trouvé aucun indicateur ni même aucune allusion qu'un missile était impliqué dans cette affaire.
Un accident nucléaire
L'un des domaines considérés était que tout ce qui s'était passé près de Roswell pouvait impliquer des armes nucléaires. Il s’agissait là d’un sujet de préoccupation logique puisque le 509th Bomb Group était à l’époque la seule unité militaire au monde à avoir accès aux armes nucléaires. Encore une fois, les examens des dossiers disponibles n'ont donné aucune indication que c'était le cas. Un certain nombre de documents encore classifiés TOP SECRET et SECRET-RESTRICTED DATA concernant les armes nucléaires étaient situés au Federal Records Center à St. Louis, MO. Ces archives, qui concernaient le 509e, n'avaient rien à voir avec des activités qui auraient pu être interprétées à tort comme «l'incident de Roswell». En outre, tous les enregistrements d'un incident nucléaire auraient été hérités par le ministère de l'Énergie (DOE) et, si un incident s'était produit, il est probable que le DOE l'aurait signalé publiquement dans le cadre de ses récents efforts de déclassification et de diffusion publique. Il n'y avait cependant aucun enregistrement auxiliaire dans les fichiers de l'Armée de l'Air pour indiquer l'existence potentielle de tels enregistrements dans les canaux du DOE.
Un artisanat extraterrestre
Les recherches de l'armée de l'air n'ont trouvé absolument aucune indication que ce qui s'est passé près de Roswell en 1947, impliquait un type de vaisseau spatial extraterrestre. Ceci, bien sûr, est au cœur de toute cette question. Les personnes "pro-OVNI" qui obtiennent une copie de ce rapport, à ce stade, commencent très probablement les allégations de "dissimulation est toujours sur". Néanmoins, la recherche n'a indiqué absolument aucune preuve d'aucune sorte qu'un vaisseau spatial se soit écrasé près de Roswell ou que des occupants extraterrestres en aient été récupérés, dans le cadre d'une opération militaire secrète ou autrement. Cela ne signifie pas, cependant, que la première Force aérienne n'était pas préoccupée par les OVNIS. Cependant, dans les premiers jours, "OVNI" signifiait un objet volant non identifié, qui se traduisait littéralement par un objet dans les airs qui n'était pas facilement identifiable. Cela ne signifiait pas, comme le terme a évolué dans le langage actuel, assimiler à des vaisseaux spatiaux extraterrestres. Les enregistrements de la période examinée par les chercheurs de l'Armée de l'air ainsi que ceux cités par les auteurs mentionnés précédemment indiquent que l'USAF était sérieusement préoccupée par l'incapacité d'identifier de manière adéquate les objets volants inconnus signalés dans l'espace aérien américain. Tous les documents, cependant, indiquaient que le centre de préoccupation n'était pas les étrangers, hostiles ou non, mais l'Union soviétique. De nombreux documents de cette période parlent de la possibilité que des avions soviétiques secrets de développement survolent l'espace aérien américain. Ceci, bien sûr, était une préoccupation majeure pour la jeune USAF, dont le travail était de protéger ces mêmes cieux.
La recherche n'a révélé qu'un seul document officiel de l'AAF indiquant qu'il y avait une activité de quelque type que ce soit concernant les OVNIS et Roswell en juillet 1947. Il s'agissait d'une petite section du rapport historique de juillet pour le 509th Bomb Group et Roswell AAF qui déclarait: "L'Office of Public Information a été assez occupé pendant le mois pour répondre aux demandes de renseignements sur le 'disque volant', qui aurait été en possession du 509th Bomb Group. L'objet s'est avéré être un ballon de poursuite radar" (inclus avec Atch I 1). De plus, cette histoire a montré que le 509e commandant, le colonel Blanchard, est parti en congé le 8 juillet 1947, ce qui serait une manœuvre quelque peu inhabituelle pour une personne impliquée dans la prétendue première récupération de matériel extraterrestre. (Les détracteurs affirment que Blanchard l'a fait comme un stratagème pour échapper à la presse et se rendre sur les lieux pour diriger les opérations de récupération). L'histoire et les rapports du matin ont également montré que les activités ultérieures à Roswell au cours du mois étaient pour la plupart banales et n'indiquaient aucune activité inhabituelle de haut niveau, dépenses de main-d'œuvre, de ressources ou de sécurité.
De même, les chercheurs n'ont trouvé aucune indication d'activité accrue ailleurs dans la hiérarchie militaire en juillet 1947, le trafic de messages ou les ordres (pour inclure le trafic classifié). Il n'y avait pas d'indications et d'avertissements, d'avis d'alertes ou d'un rythme plus élevé de l'activité opérationnelle signalés qui seraient logiquement générés si un engin extraterrestre, dont les intentions étaient inconnues, entrait sur le territoire américain. Croire qu'une telle activité opérationnelle et de sécurité de haut niveau pourrait être menée uniquement en s'appuyant sur des télécommunications non sécurisées ou des contacts personnels sans créer aucun enregistrement d'une telle activité étire certainement l'imagination de ceux qui ont servi dans l'armée qui savent que des formalités administratives sont nécessaire pour accomplir des tâches même urgentes, hautement classifiées ou sensibles.
Un exemple d'activité parfois cité par des écrivains pro-OVNI pour illustrer le fait que quelque chose d'inhabituel se passait était le voyage du lieutenant-général Nathan Twining, commandant du Commandement du matériel aérien, au Nouveau-Mexique en juillet 1947. En fait, les archives étaient situé indiquant que Twining est allé au cours de commandants de bombes le 8 juillet, avec un certain nombre d'autres officiers généraux, et a demandé l'ordre de le faire un mois avant, le 5 juin 1947 (Atch 14).
De même, il a également été allégué que le général Hoyt Vandenberg, chef d'état-major adjoint à l'époque, avait été impliqué dans la direction d'activités concernant les événements de Roswell. Les rapports d'activité (Atch 15), situés dans les papiers personnels du général Vandenberg conservés à la Bibliothèque du Congrès, indiquaient que le 7 juillet, il était occupé par un incident de "disque volant"; cependant, cet incident particulier impliquait Ellington Field, Texas et le dépôt de Spokane (Washington). Après de nombreuses discussions et collecte d'informations sur cet incident, il a été appris qu'il s'agissait d'un canular. Il n'y a aucune mention similaire de son intérêt personnel ou de son implication dans les événements de Roswell, sauf dans les journaux.
Ce qui précède ne sont que deux petits exemples qui indiquent que si un événement se produisait qui était l'un des «événements décisifs» de l'histoire humaine, l'armée américaine a certainement réagi de manière indifférente et cavalière. Dans un cas réel, l'armée aurait dû ordonner à des milliers de soldats et d'aviateurs, non seulement à Roswell mais dans tout les États-Unis, d'agir nonchalamment, de faire semblant de mener et de signaler les affaires comme d'habitude, et de ne générer absolument aucune paperasse de nature suspecte, tout en anticipant simultanément que vingt ans ou plus dans le futur, les gens disposeraient d'une loi complète sur la liberté de l'information qui leur donnerait une grande marge de manœuvre pour examiner et explorer les documents gouvernementaux. Les archives indiquent que rien de tout cela ne s'est produit (ou si tel était le cas, il était contrôlé par un système de sécurité si efficace et si strict que personne, aux États-Unis ou ailleurs, n'a pu le dupliquer depuis. Si un tel système était en vigueur à le temps, il aurait également été utilisé pour protéger nos secrets atomiques des Soviétiques, ce que l'histoire a montré évidemment n'était pas le cas). Les dossiers examinés ont confirmé qu'il n'existait pas de système de sécurité aussi sophistiqué et efficace.
QU'ÉTAIT "L'INCIDENT DE ROSWELL"
Comme indiqué précédemment, ce qui aurait été récupéré à l'origine était un ballon, généralement décrit comme un «ballon météo», bien que la majorité de l'épave qui a finalement été affichée par le général Ramey et le major Marcel sur les célèbres photos (Atch 16) en Ft. La valeur était celle d'une cible radar normalement suspendue à des ballons. Cette cible radar, discutée plus en détail plus tard, était certainement conforme à la description de l'article de journal du 9 juillet qui parlait de «papier d'aluminium, papier, ruban adhésif et bâtons». De plus, la description du "disque volant" était cohérente avec un document couramment utilisé par la plupart des écrivains pro-OVNIS pour indiquer une conspiration en cours - le télégramme du bureau du FBI de Dallas du 8 juillet 1947. Ce document cité en partie déclare :. ".. Le disque est de forme hexagonale et était suspendu à un ballon par un câble, lequel ballon mesurait environ 20 pieds de diamètre. ... l'objet trouvé ressemble à un ballon météorologique de haute altitude avec un réflecteur radar. ... disque et ballon transportés ... "
De même, tout en conduisant la revue de la littérature populaire, l'un des documents examinés était un article intitulé "The Roswell Events" édité par Fred Whiting et parrainé par le Fund for UFO Research (FUFOR). Bien que l'intention initiale ne soit pas de commenter ce que les auteurs commerciaux ont interprété ou prétendu que d'autres personnes auraient dit, ce document particulier était différent parce qu'il contenait des copies réelles d'affidavits sous serment apparemment authentiques reçus d'un certain nombre de personnes qui prétendaient avoir une certaine connaissance de l'événement de Roswell. Bien que de nombreuses personnes qui ont fourni ces affidavits aux chercheurs de la FUFOR ont également exprimé des opinions selon lesquelles elles pensaient qu'il y avait quelque chose d'extraterrestre dans cet incident, un certain nombre d'entre elles ont en fait décrit des matériaux qui ressemblaient étrangement à des épaves de ballons. Ceux-ci comprenaient les éléments suivants:
Jesse A. Marcel, NM (fils de feu le major Jesse Marcel; 11 ans au moment de l'incident). Affidavit daté du 6 mai 1991. "... Il y avait trois catégories de débris: une substance grise métallique épaisse et métallique; une matière plastique cassante, noir brunâtre, comme la bakélite; et il y avait des fragments de ce qui semblait être Poutres en I. Sur la surface intérieure de la poutre en I, il semblait y avoir un type d'écriture. Cette écriture était d'une teinte violet-violet, et elle avait un aspect en relief. Les figures étaient composées de formes géométriques courbes. n'avait aucune ressemblance avec le russe, le japonais ou toute autre langue étrangère. Il ressemblait à des hiéroglyphes, mais il n'avait pas de caractères ressemblant à des animaux ......
Loretta Proctor (ancienne voisine de l'éleveur W.W. Brazel). Affidavit daté du 5 mai 199 1.. ".. Brazel est venu dans mon ranch et m'a montré à mon mari et à moi un morceau de matériel qui, selon lui, provenait d'un gros tas de débris sur la propriété qu'il gérait. Le morceau qu'il avait apporté était de couleur brune , semblable au plastique ... "Mac" a déclaré que l'autre matériau sur la propriété ressemblait à du papier d'aluminium. Il était très flexible et ne pouvait pas écraser ni brûler. Il y avait aussi quelque chose qu'il a décrit comme du ruban adhésif. La couleur de l'impression était une sorte de violet ... "
Bessie Brazel Schreiber (fille de W.W. Brazel; 14 ans au moment de l'incident). Affidavit daté du 22 septembre 1993. ".. Les débris ressemblaient à des morceaux d'un gros ballon qui avait éclaté. Les morceaux étaient petits, les plus gros dont je me souviens mesuraient à peu près le diamètre d'un ballon de basket. La plupart d'entre eux étaient une sorte de matériau double face, en forme de feuille d'un côté et de caoutchouc de l'autre. Les deux côtés étaient de couleur gris argenté, la feuille plus argentée que le caoutchouc. Des bâtons, comme des bâtons de cerf-volant, étaient attachés à certaines des pièces avec un ruban blanchâtre. Le ruban mesurait environ deux ou trois pouces de large et comportait des motifs floraux. Les «fleurs» étaient pâles, une variété de couleurs pastel et me rappelaient les peintures japonaises dans lesquelles les fleurs ne sont pas toutes reliées. Je ne me souviens d'aucun autre type de matériau ou de marques, et je ne me souviens pas non plus d'avoir vu des entailles dans le sol ou tout autre signe que quoi que ce soit ait pu heurter le sol durement. Le matériau en caoutchouc-feuille ne pouvait pas être déchiré comme une feuille d'aluminium ordinaire peut l'être. . "
Sally Strickland Tadolini (voisine de WW Brazel; neuf ans en 1947). Affidavit daté du 27 septembre 1993. ".. Ce que Bill nous a montré était un morceau de ce que je pense encore comme du tissu. C'était quelque chose comme du papier d'aluminium, quelque chose comme du satin, quelque chose comme du cuir bien tanné dans sa ténacité, mais ce n'était pas exactement comme tout un de ces matériaux. ... Il s'agissait de l'épaisseur d'un cuir de gant de chevreau très fin et d'un argent grisâtre métallique terne, un côté légèrement plus foncé que l'autre. Je ne me souviens pas qu'il y ait un dessin ou un gaufrage dessus ... "
Robert R. Porter (mécanicien de bord B-29 en poste à Roswell en 1947). Affidavit daté du 7 juin 1991 «À cette occasion, j'étais membre de l'équipage qui a fait voler des parties de ce qu'on nous a dit être une soucoupe volante à Fort Worth. Les gens à bord comprenaient ... et le maj Jesse Marcel. Le capitaine William E. Anderson a dit qu'il provenait d'une soucoupe volante. Après notre arrivée, le matériel a été transféré dans un B-25. On m'a dit qu'ils allaient à Wright Field à Dayton, Ohio. J'étais impliqué dans le chargement du B-29 avec le matériel, qui était emballé dans des emballages avec du papier d'emballage. L'un des morceaux était en forme de triangle, d'environ 2 pieds 1/2 sur le fond. Le reste était dans de petits emballages, de la taille d'une boîte à chaussures. Le papier brun était tenu avec du ruban adhésif. Le matériau était extrêmement léger. Quand je l'ai pris, c'était comme si je prenais un colis vide. Nous avons chargé le colis en forme de triangle et trois colis de la taille d'une boîte à chaussures dans l'avion. Tous les colis auraient pu tenir dans le coffre d'une voiture. ... Quand nous sommes revenus du déjeuner, ils nous ont dit qu'ils avaient transféré le matériel dans un B-25. Ils nous ont dit que le matériau était un ballon météo, mais je suis certain que ce n'était pas un ballon météo ... "
En plus des personnes ci-dessus encore en vie qui prétendent avoir vu ou examiné le matériel original trouvé sur le Ranch Brazel, il y a une autre personne qui a été universellement reconnue pour avoir été impliquée dans sa récupération, Sheridan Cavitt, Lt Col, USAF, ( Retraité). Cavitt est crédité de toutes les allégations pour avoir accompagné le major Marcel au ranch pour récupérer les débris, parfois avec son subordonné du Corps de contre-espionnage (CIC), William Rickett, qui, comme Marcel, est décédé. Bien qu'il ne semble pas y avoir beaucoup de controverse sur le fait que Cavitt a été impliqué dans la récupération du matériel, d'autres affirmations à son sujet prévalent dans la littérature populaire. Il est parfois dépeint comme un conspirateur à gueule fermée (ou parfois même sinistre) qui a été l'un des premiers individus qui a empêché le "secret de Roswell" de sortir. D'autres choses à son sujet ont été alléguées, y compris l'affirmation selon laquelle il aurait rédigé un rapport sur l'incident à l'époque qui n'a jamais fait surface.
Le lieutenant-colonel Cavitt, qui avait des connaissances de première main, était toujours en vie, il a été décidé de l'interroger et d'obtenir une déclaration sous serment signée de sa part sur sa version des événements. Avant l'entrevue, le secrétaire de l'armée de l'air lui a fourni une autorisation écrite et une renonciation pour discuter d'informations classifiées avec l'intervieweur et le libérer de tout serment de sécurité qu'il aurait pu prêter. Par la suite, Cavitt a été interrogé le 24 mai 1994 à son domicile. Cavitt a fourni une déclaration sous serment signée (Atch 17) de ses souvenirs dans cette affaire. Il a également consenti à l'enregistrement de l'interview. Une transcription de cet enregistrement se trouve à Atch 18. Dans cette interview, Cavitt a raconté qu'il avait été contacté à de nombreuses reprises par des chercheurs d'OVNI et avait volontairement parlé avec beaucoup d'entre eux; cependant, il a estimé qu'il avait souvent été déformé ou que ses commentaires avaient été retirés de leur contexte de sorte que leur véritable signification était modifiée. Il a toutefois déclaré sans équivoque que le matériau qu'il avait récupéré était constitué d'une sorte de matériau réfléchissant comme du papier d'aluminium et de minces bâtons semblables à du bambou. Il pensait à l'époque, et a continué de le faire aujourd'hui, que ce qu'il a trouvé était un ballon météorologique et il l'a dit à d'autres chercheurs privés. Il se souvenait également avoir trouvé un petit instrument de type «boîte noire», qu'il pensait à l'époque être probablement une radiosonde. Le Lt Col Cavitt a également passé en revue les célèbres photographies Ramey / Marcel (Atch 16) de l'épave prise à Ft. Worth (souvent affirmé par les chercheurs de LITO comme ayant été changé et les restes d'un ballon substitué) et il a identifié les matériaux représentés sur ces photos comme étant cohérents avec les matériaux qu'il a récupérés du ranch. Le lieutenant-colonel Cavitt a également déclaré qu'il n'avait jamais prêté serment ni signé d'accord pour ne pas parler de cet incident et qu'il n'avait jamais été menacé par quiconque au sein du gouvernement à cause de cela. Il ne savait même pas que l'incident "était considéré comme quelque chose d'inhabituel jusqu'à ce qu'il soit interrogé au début des années 80.
De même, Irving Newton, major, USAF, (retraité) a été localisé et interviewé. Newton était un agent météorologique affecté à Fort Worth, qui était de service lorsque les débris de Roswell y ont été envoyés en juillet 1947. On lui a dit qu'il devait se présenter au bureau du général Ramey pour voir les documents. Dans une déclaration sous serment signée (Atch 30), Newton a raconté cela. ".. Je suis entré dans le bureau du général où cette supposée soucoupe volante gisait partout sur le sol. Dès que je l'ai vue, j'ai rigolé et demandé si c'était le soucoupe volante ... Je leur ai dit que c'était un ballon et une cible RAWIN ... "Newton a également déclaré cela." .. pendant que j'examinais les débris, le major Marcel ramassait des morceaux de bâtons de cible et essayait de convaincre moi que certaines notes sur les bâtons étaient des écritures extraterrestres. il y avait des chiffres sur les bâtons, de couleur lavande ou rose, semblaient être des marques fanées par le temps, sans rime ni raison (sic). Il ne m'a pas convaincu qu'il s'agissait d'écrits extraterrestres . " Newton a conclu sa déclaration en relatant cela. ". Au cours des années qui ont suivi, j'ai été interviewé par de nombreux auteurs, j'ai été cité et mal cité. Les faits restent tels qu'indiqués ci-dessus. Je n'ai pas été influencé pendant l'entretien initial, ni aujourd'hui, à fournissez tout sauf ce que je sais être vrai, c'est-à-dire que le matériel que j'ai vu dans le bureau du général Ramey était les restes d'un ballon et d'une cible RAWIN. "
Recherche de ballons
La tâche initiale du GAO indiquait que la recherche d'informations comprenait des «ballons météorologiques». Des commentaires sur les ballons et les rapports de sécurité ont déjà été formulés, mais les efforts de recherche du SAF / AAZ se sont également concentrés sur l'examen des enregistrements historiques impliquant des ballons, car, entre autres raisons, c'était ce que l'AAF a officiellement déclaré avoir été trouvé et récupéré en 1947. .
Dès le 28 février 1994, l'équipe de recherche de l'AAZD a trouvé des références à des tests de ballons effectués à Alamogordo AAF (aujourd'hui Holloman AFB) et à White Sands en juin et juillet 1947, testant des «ballons à niveau constant» et une université de New York (NYU) / Effort de Watson Labs qui a utilisé "... des dispositifs météorologiques ... soupçonnés d'avoir détecté des ondes de choc générées par des explosions nucléaires soviétiques" - une indication possible d'une histoire de couverture associée au projet de ballon de la NYU. Par la suite, un mémorandum du QG AMC de 1946 a été présenté, décrivant le projet de ballon à altitude constante et spécifiant que les données scientifiques doivent être classées TOP SECRET Priority IA. Son nom était Project Mogul (Atch 19).
Le projet Mogul était un projet classifié, alors sensible, dont le but était de déterminer l'état de la recherche sur les armes nucléaires soviétiques. C'était le début de la période de la guerre froide et le gouvernement américain était sérieusement préoccupé par le développement par les Soviétiques d'un dispositif atomique armé. Parce que les frontières de l'Union soviétique étaient fermées, le gouvernement américain a cherché à développer une capacité de détection d'explosion nucléaire à longue portée. La détection acoustique à longue portée, portée par ballon et basse fréquence a été posée au général Spaatz en 1945 par le Dr Maurice Ewing de l'Université de Columbia comme une solution potentielle (la conduite atmosphérique des ondes de pression basse fréquence avait été étudiée dès 1900).
Dans le cadre de la recherche sur cette question, le personnel de l'AAZD a localisé et obtenu les documents d'étude originaux et les rapports du projet de l'Université de New York. Leurs efforts ont également révélé que certaines des personnes impliquées dans le projet Mogul étaient toujours en vie. Ces personnes comprenaient le directeur de la recherche sur le ballon à altitude constante de NYU, le Dr Athelstan F. Spilhaus; l'ingénieur de projet, le professeur Charles B. Moore; et l'officier de projet militaire, le colonel Albert C. Trakowski.
Toutes ces personnes ont par la suite été interrogées et ont signé des déclarations sous serment sur leurs activités. Une copie de ces déclarations est annexée aux Atch 20-22. De plus, les transcriptions de l'entrevue avec Moore et Trakowski sont également incluses (équipement défectueux lors de l'entretien avec Spilhaus) (Atch 23-24). Ces entretiens ont confirmé que le projet Mogul était un effort compartimenté et sensible. Le groupe NYU était chargé de développer des ballons à niveau constant et des équipements de télémétrie qui resteraient à des altitudes spécifiées (dans le conduit acoustique) tandis qu'un groupe de Columbia devait développer des capteurs acoustiques. Le docteur Spilhaus, le professeur Moore et certains autres membres du groupe étaient conscients de l'objectif réel du projet, mais ils ne connaissaient pas le surnom du projet à l'époque. Ils ont traité des demandes occasionnelles et / ou des demandes / articles scientifiques en termes de «recherche météorologique ou de ballons non classifiée». Les employés nouvellement embauchés n'ont pas été informés qu'il y avait quelque chose de spécial ou de classifié dans leur travail; on leur a seulement dit que leur travail portait sur l'équipement météorologique.
Une équipe au sol avancée, dirigée par Albert P, Crary, a précédé le groupe NYU à Alamogordo AAF, Nouveau-Mexique, mettant en place des capteurs au sol et obtenant des installations pour le groupe NYU. À leur arrivée, le professeur Moore et son équipe ont expérimenté diverses configurations de ballons en néoprène; développement de "trains" de ballons (voir illustration, Atch 25); systèmes de ballast automatiques et utilisation de bouées son de la marine (car les capteurs acoustiques Watson Lab n'étaient pas encore arrivés). Ils ont également lancé ce qu'ils ont appelé des «vols de service». Ces «vols de service» n'ont pas été enregistrés ni pleinement pris en compte dans les rapports techniques publiés générés à la suite du contrat entre NYU et Watson Labs. Selon le professeur Moore, les «vols de service» étaient composés de ballons, de réflecteurs radar et de charges utiles spécialement conçus pour tester les capteurs acoustiques (à la fois les premières bouées son et les derniers appareils Watson Labs). L '«équipement de charge utile» était consommable et certains ne portaient aucune étiquette «RÉCOMPENSE» ou «RETOUR À ...» parce qu'il ne devait y avoir aucune association entre ces vols et les vols à altitude constante enregistrés qui ont été entièrement reconnus. Les vols en montgolfière de la NYU étaient listés séquentiellement dans leurs rapports (c.-à-d. A, B, 1,5,6,7,8,10 ...) mais des lacunes existaient pour les vols 2-4 et le vol 9. L'interview avec le professeur Moore a indiqué que ces lacunes étaient les «vols de service» non enregistrés.
Le professeur Moore, l'ingénieur de projet sur place, a donné des informations détaillées sur les efforts de son équipe. Il a rappelé que des cibles radar étaient utilisées pour suivre les ballons car ils ne disposaient pas de tout l'équipement nécessaire à leur arrivée au Nouveau-Mexique. Certaines des premières cibles radar en développement ont été fabriquées par une société de jouets ou de nouveautés. Ces cibles étaient constituées de «papier d'aluminium» ou de papier à dos d'aluminium, de poutres en bois de balsa enduites d'une colle «de type Elmer» pour améliorer leur durabilité, de ruban de renfort en acétate et / ou en tissu, de simple brin et de ficelle de nylon tressée, oeillets et pivots en laiton pour former un réflecteur multi-faces de construction quelque peu similaire à un cerf-volant (voir photos, Atch 26). Certaines de ces cibles ont également été assemblées avec du ruban rose violacé avec des symboles dessus (voir dessin de Moore avec Atch 2 1).
Selon le résumé du journal (Atch 27) du groupe NYU, les vols A à 7 (20 novembre 1946-2 juillet 1947) ont été réalisés avec des ballons météorologiques en néoprène (par opposition aux vols ultérieurs effectués avec des ballons en polyéthylène). Le professeur Moore a déclaré que les ballons en néoprène étaient susceptibles de se dégrader à la lumière du soleil, passant d'un blanc laiteux à un brun foncé. Il a décrit avoir trouvé des restes de trains de ballons avec des réflecteurs et des charges utiles qui avaient atterri dans le désert: le néoprène rompu et déchiqueté "ressemblerait presque à des flocons ou des cendres gris foncé ou noirs après une exposition au soleil pendant seulement quelques jours. Les plastifiants et les antioxydants dans le néoprène émettrait une odeur âcre particulière et le matériau du ballon et le matériau de la cible radar seraient dispersés après leur retour sur terre en fonction des vents de surface. " Après avoir examiné les photographies de journaux locaux de la conférence de presse du général Ramey en 1947 et les descriptions dans des livres populaires par des personnes qui auraient manipulé les débris récupérés dans le ranch, le professeur Moore a estimé que le matériel était très probablement les restes déchiquetés d'un train de ballons multi-néoprène. avec plusieurs réflecteurs radar. Le matériau et une "boîte noire", décrit par Cavitt, était, selon l'opinion scientifique de Moore, très probablement du vol 4, un "vol de service" qui comprenait une bouée cylindrique en métal et des parties d'un instrument météorologique logé dans une boîte, qui était contrairement aux radiosondes météorologiques typiques qui étaient en carton. De plus, une copie d'un journal professionnel tenu à l'époque par A.P. Crary, fournie à l'armée de l'air par sa veuve, montrait que le vol 4 avait été lancé le 4 juin 1947, mais n'avait pas été récupéré par le groupe NYU. Il est très probable que ce train de ballons du projet TOP SECRET (Vol 4), composé de composants non classés; s'est immobilisé à quelques miles au nord-ouest de Roswell, NM, s'est déchiqueté dans les vents de surface et a finalement été trouvé par l'éleveur, Brazel, dix jours plus tard. Cette possibilité a été étayée par les observations du Lt Col Cavitt (Atch 17-18), le seul témoin oculaire vivant du champ de débris et du matériel trouvé. Le lieutenant-colonel Cavitt a décrit une petite zone de débris qui semblait "ressembler à des bâtons carrés de type bambou d'un quart à un demi-pouce carré, qui étaient très légers, ainsi qu'à une sorte de matériau réfléchissant métallique qui était également très léger ... I rappelez-vous que ce matériau est compatible avec un ballon météo. "
En ce qui concerne l'annonce initiale, "RAAF Captures Flying Disc", la recherche n'a pas réussi à trouver des preuves documentées expliquant pourquoi cette déclaration a été faite. Cependant, le 10 juillet 1947, à la suite de la conférence de presse de Ramey, le Alamogordo News a publié un article avec des photographies montrant plusieurs ballons et cibles au même endroit que le groupe NYU opéré à Alamogordo AAF. Le professeur Moore a exprimé sa surprise de voir cela puisque le sien était le seul groupe d'essai de ballons dans la région. Il a déclaré: "Il semble qu'il y ait eu une sorte d'histoire de couverture parapluie pour protéger notre travail avec Mogul" Bien que l'armée de l'air n'ait pas trouvé de preuves documentées que le général Ramey avait été chargé d'épouser un ballon météo lors de sa conférence de presse, il il l'a fait parce qu'il était soit au courant du projet Mogul et essayait de détourner l'intérêt de celui-ci, soit il a facilement perçu le matériau comme un ballon météorologique d'après l'identification de son agent météorologique, Irving Newton. Dans les deux cas, les matériaux récupérés par l'AAF en juillet 1947 n'étaient pas facilement reconnaissables comme étant quelque chose de spécial (seul le but était spécial) et les débris récupérés eux-mêmes n'étaient pas classés. De plus, la presse s'est désintéressée de la question aussi vite qu'elle avait sauté dessus. Il n'y aurait donc aucune raison particulière de documenter davantage ce qui est rapidement devenu un "non-événement".
L'entretien avec le colonel Trakowski (Atch 23-24) s'est également révélé précieux. Trakowski a fourni des détails spécifiques sur le projet Mogul et décrit comment la sécurité du programme a été mise en place, car il était auparavant l'agent de contrôle TOP SECRET pour le programme. Il a ajouté que bon nombre des cibles radar originales qui ont été produites vers la fin de la Seconde Guerre mondiale ont été fabriquées par des sociétés de jouets ou de nouveautés à l'aide d'un ruban rose violacé avec des symboles de fleurs et de cœurs dessus. Trakowski a également raconté une conversation qu'il a eue avec son ami, et officier supérieur de sa chaîne de commandement, le colonel Marcellus Duffy, en juillet 1947. Duffy, anciennement occupait le poste de Trakowski sur Mogul, mais avait ensuite été muté à Wright Field. Il a déclaré: ".. Le colonel Duffy m'a appelé au téléphone depuis Wright Field et m'a raconté l'histoire d'un homme qui était venu du Nouveau-Mexique, l'avait réveillé au milieu de la nuit ou quelque chose du genre avec une poignée de des débris, et voulait qu'il l'identifie, colonel Duffy. (...) Il a juste dit: `` ça ressemble vraiment à certains des trucs que vous avez lancés à Alamogordo et il l'a décrit, et j'ai dit 'oui, je pense que c'est ». Le colonel Duffy en savait certainement assez sur les cibles radar, les radiosondes, les appareils météorologiques embarqués sur ballon. Il connaissait intimement tout cet appareil. "
Des tentatives ont été faites pour localiser le colonel Duffy, mais il a été établi qu'il était décédé. La veuve I-Es a expliqué que, bien qu'il ait amassé une grande quantité de papiers personnels relatifs à ses activités dans l'armée de l'air, elle avait récemment disposé de ces articles. De même, on a appris que A.P. Crary était également décédé; cependant, son conjoint survivant avait un certain nombre de ses papiers de ses jours d'essai de ballon, y compris son journal professionnel de la période en question. Elle a fourni ce matériel aux chercheurs de l'armée de l'air. Il est discuté plus en détail dans Atch 32. Dans l'ensemble, il aide à combler les lacunes de l'histoire de Mogul.
Au cours de la période pendant laquelle l'armée de l'air a mené ces recherches, il a été découvert que plusieurs autres avaient également découvert la possibilité que «l'incident de Roswell» ait pu être généré par la récupération d'un ballon du projet Mogul. Ces personnes comprenaient le professeur Charles B. Moore, Robert Todd et, par coïncidence, Karl Pflock, un chercheur marié à un membre du personnel qui travaille pour le membre du Congrès Schiff. Certaines de ces personnes ont fourni des suggestions sur l'emplacement de la documentation dans diverses archives, histoires et bibliothèques. Un examen des demandes de la Freedom of Information Act (FOIA) a révélé que Robert Todd, en particulier, avait pris connaissance du projet Mogul il y a plusieurs années et avait obstinément obtenu de l'Armée de l'air, par l'intermédiaire de la FOIA, une grande quantité de matériel le concernant; bien avant que les chercheurs de l'AAZD ne saisissent indépendamment la même possibilité.
Plus intéressant encore, au moment de la rédaction de ce rapport, Pflock a publié son propre rapport sur cette question sous les auspices de la FUFOR, intitulé "Roswell in Perspective" (1994). Pflock a conclu de ses recherches que les débris de Brazel Ranch signalés à l'origine comme un "disque volant" étaient probablement des débris d'un ballon Mogul; Cependant, il y a eu un incident simultané qui s'est produit non loin de là, qui a provoqué l'écrasement d'un vaisseau extraterrestre et que l'AAF a par la suite récupéré trois corps extraterrestres. Les recherches de l'Air Force n'ont cependant trouvé aucune information corroborant que cette incroyable coïncidence se soit produite.
Afin de fournir une discussion plus détaillée des spécificités du projet Mogul et de la façon dont il semblait être directement responsable de «l'incident de Roswell», un chercheur SAF / AAZD a préparé une discussion plus détaillée sur le projet de ballon qui est annexée à ce rapport en tant que Atch 32.
Autres recherches
Dans la tentative de développer des informations supplémentaires qui pourraient aider à expliquer cette question, un certain nombre d'autres mesures ont été prises. Premièrement, une assistance a été demandée à divers musées et autres archives (Atch 28) pour obtenir des informations et / ou des exemples des ballons et des cibles radar utilisés dans le cadre du projet Mogul et pour les mettre en corrélation avec les diverses descriptions des épaves et des matériaux récupérés. Les plans du "Pilot Balloon Target ML307C / AP Assembly" (génériquement, l'ensemble de la cible radar) ont été localisés au Army Signal Corps Museum à Fort Monmouth et obtenus. Une copie est jointe en tant qu'Atch 29. Ce plan fournit la spécification du matériau de feuille, du ruban, du bois, des œillets et de la ficelle utilisés et les instructions d'assemblage y afférentes. Un appareil réel a également été obtenu pour étude avec l'aide du professeur Moore. (L'exemple réellement acheté était un modèle "C" fabriqué en 1953 par rapport au modèle B qui était utilisé en 1947. Le professeur Moore a expliqué que les différences étaient mineures). Un examen de cet appareil a révélé qu'il était simplement fait d'un matériau semblable à une feuille d'aluminium de couleur aluminium sur un matériau semblable à du papier plus solide, attaché à des bâtons de bois de balsa, fixé avec du ruban adhésif, de la colle et de la ficelle. Lorsqu'il est ouvert, l'appareil apparaît comme illustré dans Atch 31 (photo contemporaine) et Atch 25 (photo de 1947, dans un «train de ballons»). Une fois plié, l'appareil est dans une série de triangles, le plus grand mesurant quatre pieds sur deux pieds dix pouces. La plus petite section de triangle mesure deux pieds sur deux pieds dix pouces. (Comparez avec les descriptions fournies par le Lt Col Cavitt et d'autres, ainsi que des photos d'épave).
De plus, les chercheurs ont obtenu des Archives de l'Université du Texas Arlington (UTA), un ensemble d'impressions originales (c.-à-d. De première génération) des photographies prises à l'époque par le Fort Worth Star-Telegram, qui représentait Ramey et Marcel avec le débris. Un examen attentif de ces photos (et un ensemble de négatifs de première génération également obtenus par la suite auprès de l'UTA) a révélé plusieurs observations infestantes. Premièrement, bien que dans une partie de la littérature citée ci-dessus, Marcel aurait déclaré qu'il avait fait prendre sa photo avec la "vraie" épave d'OVNI, puis elle a été par la suite retirée et l'épave du ballon météo l'a remplacée, une comparaison montre que la même épave est apparue sur les photos de Marcel et Ramey. Les photos montraient également que ce matériel gisait sur ce qui semblait être une sorte de papier d'emballage (conforme à l'extrait d'affidavit du chef d'équipe Porter, ci-dessus). Il a également été noté que sur les deux photos de Ramey, il avait un morceau de papier à la main. Dans l'un, il était replié pour que rien ne puisse être vu. Dans le second, cependant, il semble y avoir du texte imprimé sur le papier. Afin de tenter de lire ce texte pour déterminer s'il pouvait apporter un éclairage supplémentaire sur la localisation des documents relatifs à cette question, la photo a été envoyée à une organisation au niveau national pour numérisation et interprétation et analyse de photos ultérieures. Il a également été demandé à cette organisation de scruter les photos numérisées à la recherche de toute indication de la bande fleurie (ou "hiéroglyphes, selon le point de vue) qui étaient réputées être visibles par certaines des personnes qui ont observé l'épave avant son arrivée à Fort Worth. Cette organisation a rapporté le 20 juillet 1994 que même après la numérisation, les photos étaient de qualité insuffisante pour visualiser l'un ou l'autre des détails recherchés pour l'analyse. Cette organisation a pu obtenir des mesures à partir des "bâtons" visibles dans les débris après a été vérifié par une interview du photographe d'origine quel type d'appareil photo il a utilisé. Les résultats de ce processus sont fournis dans Atch 33, avec un diagramme de référence et la photo à partir de laquelle les mesures ont été faites. Toutes ces mesures sont compatibles avec le bois matériaux utilisés dans la cible radar précédemment décrite.
CONCLUSION
La recherche de l'Armée de l'Air n'a pas localisé ou développé aucune information selon laquelle "l'incident de Roswell" était un événement OVNI. Tous les documents officiels disponibles, bien qu'ils ne concernent pas directement Roswell en soi, indiquent que la source la plus probable de l'épave récupérée du ranch Brazel provenait de l'un des trains de ballons du Projet Mogul. Bien que ce projet était TOP SECRET à l'époque, il n'y avait pas non plus d'indication spécifique indiquant qu'un article de couverture officiel pré-planifié était en place pour expliquer un événement tel que celui qui s'est finalement produit. Il semble que l'identification de l'épave comme faisant partie d'un appareil à ballon météorologique, comme le rapportaient les journaux à l'époque, reposait sur le fait qu'il n'y avait aucune différence physique entre les cibles radar et les ballons en néoprène (autres que les nombres et configuration) entre les ballons Mogul et les ballons météorologiques normaux. De plus, il semble qu'il y ait eu une réaction excessive du colonel Blanchard et du major Marcel, en rapportant à l'origine qu'un "disque volant" avait été récupéré alors que, à ce moment-là, personne ne savait avec certitude ce que ce terme signifiait même car il n'avait été que utilisé depuis quelques semaines.
De même, rien n'indiquait dans les documents officiels de l'époque qu'il y avait eu une activité militaire opérationnelle ou de sécurité accrue qui aurait dû être générée s'il s'agissait, en fait, de la première récupération de matériaux et / ou de personnes d'un autre monde. L'armée américaine d'après-guerre (ou aujourd'hui d'ailleurs) n'avait pas la capacité d'identifier, de récupérer, de coordonner, de dissimuler et de minimiser rapidement l'examen public d'un tel événement. L'affirmation selon laquelle ils l'ont fait sans laisser une trace papier suspecte pendant 47 ans est incroyable.
Il convient également de noter ici qu'il a été peu mentionné dans ce rapport au sujet de la récupération des soi-disant «corps extraterrestres». Ceci pour plusieurs raisons: Premièrement, l'épave récupérée provenait d'un ballon du Projet Mogul. Il n'y avait aucun passager «étranger» à l'intérieur. Deuxièmement, les groupes pro-OVNIS qui épousent les théories des corps extraterrestres ne peuvent même pas s'entendre entre eux sur le nombre, le nombre et le lieu de récupération de ces corps. De plus, certaines de ces affirmations se sont avérées être des canulars, même par d'autres chercheurs sur les ovnis. Troisièmement, lorsque de telles allégations sont faites, elles sont souvent attribuées à des personnes utilisant des pseudonymes ou qui autrement ne veulent pas être identifiées publiquement, vraisemblablement pour qu'aucune sorte de représailles ne puisse être infligée à eux (même s'il a été démontré que personne n'est mort, disparu ou souffert d'une autre manière aux mains du gouvernement au cours des 47 dernières années). Quatrièmement, bon nombre des personnes qui revendiquent le plus de «corps extraterrestres» vivent de «l'incident de Roswell». Si avoir un intérêt commercial pour quelque chose ne le rend pas automatiquement suspect, cela soulève des questions intéressantes liées à l'authenticité. Ces personnes devraient être encouragées à présenter leurs preuves (et non des spéculations) directement au gouvernement et à fournir tous les détails et preuves pertinents pour étayer leurs affirmations si une enquête honnête est ce qui est souhaité. Enfin, les personnes qui se sont manifestées et ont fourni leurs noms et fait des réclamations peuvent avoir, de bonne foi mais dans le «brouillard du temps», mal interprété les événements passés. L'examen des dossiers de l'Armée de l'Air n'a pas trouvé un seul élément de preuve indiquant que l'Armée de l'Air a participé à une opération de récupération de corps «extraterrestre» ou à une dissimulation continue.
Au cours de cet effort, l'Armée de l'Air est restée en contact étroit avec le GAO et a répondu à leurs diverses questions et demandes d'assistance. Ce rapport a été produit comme une réponse officielle au GAO, et pour documenter les efforts considérables déployés par l'armée de l'air en leur nom, il est prévu qu'ils demanderont une copie de ce rapport pour aider à formuler le rapport officiel de leurs efforts. Il est recommandé que ce document serve de rapport final de l'Armée de l'Air concernant l'affaire Roswell, pour le GAO, ou pour toute autre enquête.
RICHARD L. WEAVER, COL, USAF
DIRECTEUR, SÉCURITÉ ET SPÉCIAL
SURVEILLANCE DU PROGRAMME
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Attachments
1. Washington Post Article, "GAO Turns to Alien Turf in New Probe," January 14, 1994
2. GAO Memo, February 15, 1994
3. DoD/IG Memo, February 23, 1994
4. SAF/FM Memo, February 24, 1994, w/Indorsement
5. SAF/AA Memo, March 1, 1994, w/ March 16, 1994 Addendum
6. AF/IN Memo, March 14, 1994
7. AF/SE Memo, March 14, 1994
8. SAF/AQL Memo, March 22, 1994
9. AF/XOWP Memo, March 9, 1994
10. SAF/AAI Memo, March 10, 1994
11. AFHRA/CC Memo, March 8, 1994
12. AFOSI/HO Memo, May 11, 1994
13. List of Locations and Records Searched
14. HQ AAF "Issuance of Orders," June 5, 1947
15. Copy of Vandenberg's Appointment Book and Diary, July 7-9, 1947
16. July 9, 1947 Photos of Balloon Wreckage, Ft Worth Star Telegram
17. Signed Sworn Statement of Cavitt, May 24, 1994
18. Transcript of Cavitt Interview, May 24, 1994
19. Letter, July 8, 1946, Project Mogul
20. Signed Sworn Statement of Spilhaus, June 3, 1994
21. Signed Sworn Statement of Moore, June 8, 1994
22. Signed Sworn Statement of Trakowski, June 29, 1994
23. Transcript of Interview with Moore, June 8, 1994
24. Transcript of Interview with Trakowski, June 29, 1994
25. Illustration of Project Mogul "Balloon Trains"
26. Two Photos of Project Mogul "Balloon Trains"
27. Log Summary, NYU Constant Level Balloon Flights
28. List of Museums Contacted
29. Copy of Blueprint for "Pilot Balloon Target, NM-307C/AP Assembly"
30. Signed Sworn Statement of Newton, July 21, 1994
31. Photos of NM-307C/AP Device, With Vintage Neoprene Balloon and Debris
32. Synopsis of Balloon Research Findings by 1LT James McAndrew
33. "Mensuration Working Paper," With Drawing and Photo